La cathédrale de Metz et le nombre d’or
Article mis en ligne le 4 octobre 2020
dernière modification le 5 octobre 2020

par Gilles WAEHREN

  Le « nombre d’or », rapport d’harmonie dans la nature, a permis un travail d’équipe dans une classe de première D constituée de 35 élèves (11 garçons et 24 filles) âgés de 16 à  19 ans. Une équipe pédagogique s’est constituée en juin 1978, autour d’une idée issue d’une enquête auprès des élèves du lycée, dans le but de préparer et de réaliser ce travail. Cette équipe était composée de Marie-Thérèse BAYER (professeur de mathématiques), Bernadette IMBS (professeur de sciences naturelles), Michèle LÉVY (professeur de  français) et André L’HOMMÉ  (professeur d’histoire).

  Les élèves ont travaillé sur le sujet pendant une période de deux mois (février-mars). L’étude des propriétés algébriques du nombre d’or a permis aux élèves de manipuler, dans un cas concret, les notions du programme de mathématiques (équations, calculs sur les radicaux, formules de récurrence, fonctions, notions de suite, ...) ainsi que d’effectuer des constructions géométriques à l’aide de la règle et du compas (rectangle d’or, pentagone convexe et étoilé). Ce cours de
mathématiques a servi de support aux différents sujets étudiés dans les trois autres disciplines (...).


  Cette recherche d’une organisation selon Φ, de l’harmonie et du beau dans les différents domaines, s’est achevée par une journée complète passée dans la cathédrale de Metz (contact avec l’espace intérieur, exposé par M.le Chanoine Théo Louis, spécialiste de la cathédrale, étude du
déambulatoire, travaux des différentes équipes  : vitraux, évolution des ogives, manipulation du théodolite avec introduction du cours de trigonométrie, mesure des hauteurs à différents niveaux à l’aide de ce théodolithe, arpentage au sol et reconstitution du plan de la cathédrale.

 

Télécharger cette brochure.

qrcode:https://apmeplorraine.fr/spip.php?article114